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Bilan de la fouille programmée 2006                   Bilan de fouille 2008


Fouilles
Madame Laure Laüt est docteur en archéologie de l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne.
De nouvelles activités artisanales sur le site Dans une des pièces du bâtiment 3, la présence de charbons de bois et de quelques scories de fer indique que des activités métallurgiques ont été pratiquées, peut-être dans une phase de réoccupation tardive du secteur. Mais les traces de productions artisanales ne se limitent pas à cet endroit puisqu’à l’extérieur du péribole, de nombreuses scories de fer, ainsi qu’un outil très corrodé de type lime ont été mis au jour aux abords immédiats du sanctuaire.
En outre, un probable four à chaux a été découvert, lui aussi à l’extérieur du péribole, prés de l’angle nord-ouest du mur de clôture. Bien que moins bien conservée, cette structure présente des similitudes avec celle mise au jour à Varennes-sur-Allier, rue du 4 septembre, par D. Lallemand et interprétée comme la chambre de cuisson d’un four à chaux d’époque romaine précoce. Sur le site des Petits Jardins, la présence d’une telle installation artisanale pourrait être en rapport avec l’aménagement du temple 1, à proximité immédiate, qui est le seul édifice du sanctuaire à présenter des enduits de revêtement muraux et des sols de mortier.

Si, à l’heure actuelle, la datation de ces différents vestiges n’est pas encore clairement établie, l’étude du mobilier devrait permettre de préciser rapidement les données sur ce point.
Bilan et perspectives différents éléments de chronologie relative permettent à présent de proposer un aménagement en deux étapes de ce sanctuaire. Dans le cadre d’un premier programme de construction (période tibéro-claudienne ?), le temple 2 a vu le jour, assorti d’un péribole et d’un bâtiment annexe, lui-même inscrit dans les limites de ce péribole, à l’est du sanctuaire. Dans un second temps, probablement assez proche (milieu Ier s ?), un autre temple est adjoint au premier : il s’agit du temple 1. Cette extension du sanctuaire a nécessité la construction d’un nouveau péribole, dont les murs viennent se caler sur l’angle nord-ouest du premier. En même temps que l’histoire du sanctuaire se précise, ce sont aussi les activités artisanales annexes ou postérieures, qui, peu à peu, se dévoilent. Les interventions menées cette année ont montré que le site des Petits Jardins ne se limitait pas aux seuls trois reliefs initialement observés en surface, mais que ses structures se développaient bien au-delà, sans que l’on puisse encore en cerner l’extension complète. Un tel constat ne peut qu’inciter à poursuivre les recherches sur ce site et permet également de mesurer l’importance du potentiel archéologique de la forêt domaniale de Tronçais, où quelque 100 autres bâtiments gallo-romains ont été repérés en prospection
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