Les Forges contre la futaie |
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On a beaucoup écrit sur les conséquences forestières négatives de cette installation d'un industriel au cur du massif, sur la puissance de ce maître de forges façonnant son environnement pour ses besoins. Nous allons à présent les étudier de plus près, sans toutefois perdre de vue la chronologie des événements : l'Etat a organisé, par le nouvel aménagement, la disponibilité de la ressource, et 10 ans plus tard, Rambourg l'a mise à son profit. On pourrait être tenté, compte tenu de ce qui s'est passé par la suite, de lui attribuer ce changement radical de gestion de la forêt. Outre la disponibilité en bois, les motivations de Rambourg pour son installation étaient fondées sur la possibilité de tirer parti de la force hydraulique de la rivière Sologne et de la présence de minerai de fer en forêt, présence qu'il avait lui même décelée. Le suppliant a découvert différentes espèces de mines de fer, dans lesquelles il s'en est trouvé qui lui ont donné d'après ses essais un fer d'une qualité supérieure, et au moins aussi ductile que celui du Berry, de l'Angoumois et de quelques cantons de Lorraine qui sont les meilleurs du royaume. |
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Ces
éléments sont détaillés dans une requête adressée
au roi le 20 novembre 1787, sur la base de laquelle l'arrêt du conseil
royal du 16 février 1788 a été rendu, approuvant son installation
à Tronçais. Par cet acte Rambourg obtient : |
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