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Philippe LEROY

Madame Fontan, vous pouvez poser la dernière question. J'en profite pour vous remercier ainsi que Philippe Magne de la qualité de votre accueil. Vous y êtes pour beaucoup, merci.

Odile  Fontan-Poignant
Société ses Amis de la Forêt de Tronçais

J'ai une question. Nous avons entendu de I'ONF que les ventes de bois bord de route avaient l'avantage de faire le tri entre les bois qui sont destinés aux merandiers, les bois de sciage et le reste. Je viens d'entendre Monsieur Sylvain qui a expliqué que cette pratique lui était défavorable. Alors, je ne comprends plus

Pascal JARRET

Monsieur Sylvain a été très clair pour, disons, condamner les ventes bord de route de chênes de qualité. Je vais élargir un peu le sujet. Il est vrai que la politique globale actuelle de I'ONF est de développer la vente de bois bord de route, surtout sous forme de contrats d'approvisionnement. Cela peut aller jusqu'à la livraison à l'usine. Il faut être très clair. Cela s'inscrit dans le cadre d'une politique générale. Aujourd'hui, beaucoup de nos acheteurs - et je parle de toutes les essences confondues, je reviendrai au chêne par la suite, dépensent une éner­gie considérable à l'achat de leurs coupes, à leur approvisionnement. C'est une énergie qui n'est pas consacrée à leur métier principal qui est de valoriser le bois. La politique générale de I'ONF est celle-là et s'inscrit dans le cadre d'une politique nationale. Pour une grande majorité des essences françaises, elle répond à un besoin et une attente des acheteurs Pour le chêne, la situation est différente, on l'a bien compris et on est beaucoup moins agressif, entre guillemets, en la matière. On reste très modeste dans les exploitations de bois façonnés. Il n'est pas question de développer les bois façonnés de chênes de haute qualité qui sont actuellement bien valorisés. Les quelques exploitations bord de route et les quelques contrats portent globalement sur des coupes de produits secondaires ou sur des produits dispersés dans les parcelles. Il est vrai que quand on récolte des produits de qualité secondaire dans une parcelle, il peut y avoir quelques billes de qualité. On va les séparer du reste et on va chercher à les va­loriser en en faisant un lot. Aujourd'hui, c'est un sous-produit. Les bois exploités en régie par I'ONF et vendus spécifiquement en bois abattus sont un sous-produit de coupe à dominante de bois secondaires.