Pascal JARRET Monsieur Sylvain a été très clair pour, disons, condamner les ventes bord de route de chênes de qualité. Je vais élargir un peu le sujet. Il est vrai que la politique globale actuelle de I'ONF est de développer la vente de bois bord de route, surtout sous forme de contrats d'approvisionnement. Cela peut aller jusqu'à la livraison à l'usine. Il faut être très clair. Cela s'inscrit dans le cadre d'une politique générale. Aujourd'hui, beaucoup de nos acheteurs - et je parle de toutes les essences confondues, je reviendrai au chêne par la suite, dépensent une énergie considérable à l'achat de leurs coupes, à leur approvisionnement. C'est une énergie qui n'est pas consacrée à leur métier principal qui est de valoriser le bois. La politique générale de I'ONF est celle-là et s'inscrit dans le cadre d'une politique nationale. Pour une grande majorité des essences françaises, elle répond à un besoin et une attente des acheteurs Pour le chêne, la situation est différente, on l'a bien compris et on est beaucoup moins agressif, entre guillemets, en la matière. On reste très modeste dans les exploitations de bois façonnés. Il n'est pas question de développer les bois façonnés de chênes de haute qualité qui sont actuellement bien valorisés. Les quelques exploitations bord de route et les quelques contrats portent globalement sur des coupes de produits secondaires ou sur des produits dispersés dans les parcelles. Il est vrai que quand on récolte des produits de qualité secondaire dans une parcelle, il peut y avoir quelques billes de qualité. On va les séparer du reste et on va chercher à les valoriser en en faisant un lot. Aujourd'hui, c'est un sous-produit. Les bois exploités en régie par I'ONF et vendus spécifiquement en bois abattus sont un sous-produit de coupe à dominante de bois secondaires. |
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