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Un aspect du SITE des FORGES
sous Conrad VALERI
1952 - 1982

Rue Conrad VALERI à Saint-Bonnet-Tronçais
de gauche à droite: Julien POINTUD, Gerard DERIOT, Alain GAUBERT et la famille VALERI entourant la plaque qui va être dévoilée

Samedi 25 mai, Alain GAUBERT Maire de Saint-Bonnet et toute l'équipe municipale "étaient sur le pont" d'une belle initiative recommandée par le Conseil des Sages notamment par Jacques de FREMONT.

Il a en effet été acté par une décision du Conseil municipal de cette commune en date du 21 avril 2011 que la rue du Calvaire porterait désormais le nom de "Conrad VALERI", ce patron visionnaire qui employa jusqu'à 780 personnes dans son ébénisterie industrielle installée de 1952 à 1982 sur l'ancien site des Forges.

 

Né en 1902 dans les Abruzzes italiennes, Conrad VALERI vint très jeune travailler en région parisienne à La Courneuve dans la construction aéronautique. En 1935 il monte sa première SARL à Montreuil. Il se marie et a quatre enfants, deux filles et deux garçons, depuis en charge d'une nombreuse descendance.

 

C'est à partir de 1952 qu'il développe à Tronçais son incroyable activité de coffrage bois d'abord à usage de postes TSF comme on disait alors, puis de télévision.

Ses camions partaient livrer dans la capitale de grandes marques comme PHILIPS ou THOMSON et revenaient chargés de nombreux produits qui servaient au ravitaillement sur place.

 

Alain GAUBERT rappela, en présence de la famille de Conrad VALERI spécialement invitée pour la circonstance et d'une foule d'anciens salariés venus retrouver un peu de l'ambiance de ces années 60, l'important rôle social joué par cette entreprise dans tout le Pays de Tronçais et bien au delà. Le rayonnement de VALERI était considérable et tout le monde avait alors du travail!

 

Pour Gérard DERIOT Sénateur de l'Allier, VALERI était une vraie entreprise citoyenne dirigée par un patron humaniste. Le Président de la Communauté de communes, qui a depuis racheté le site laissé longtemps après complètement à l'abandon par les établissements CABASSE, en profita pour parler aussi des aménagements envisagés et livrer quelques pistes autour d'une probable future "Maison de la forêt, des forges et de l'ébénisterie", ainsi que du concept "Design bois" que cherche à développer le Cabinet d'études actuellement chargé du Projet.

 

En fin de matinée autour du verre de l'amitié offert par la municipalité à la Ferme de l'Etang, l'excellent film noir et blanc (1)qu'à pu se procurer "Mémoire de Cérilly", fut visionné avec en bouquet final ces images de bonheur de Conrad VALERI qui habitait "Le Point du Jour", à l'orée d'une forêt qu'il avait aussi beaucoup aimé.

                                                     Ph.Magne

(1)

Ces actualités télévisées de l’époque ont été retrouvée par Chantal Braud. Elle avait 6 ans quand elle a vu sa sœur à la Télé. Cet événement s’est bien gravé dans sa mémoire et elle a cherché à retrouver ce documentaire, d’abord à Bourges ensuite à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA). Comme elle connaissait bien la date sa recherche à été couronnée de succès !             GJ