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1904 Emile Guillaumin, paysan d’Ygrande, publie son premier roman, La Vie d’un Simple, que Philippe accueille avec enthousiasme. Son Marie Donadieu (Fasquelle), roman parisien et “impressionniste”, sera moins bien reçu. Le Prix Goncourt ira à un autre ami, Léon Frapié (La Maternelle). Le peintre Charles Guérin illustre un conte, Toi, et fait deux portraits de lui. Un autre ami, Albert Marquet, fait des dessins pour Bubu. (Edition parue seulement en 1958.)
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1905 Ne publie presque rien. Problèmes avec le roman en cours Croquignole, un nouveau roman parisien, sur les bureaux administratifs. Correspond avec Claudel, qui a été frappé par la lecture de Bubu. |
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1906 Avec les amis de 1900, sa maîtresse Milie, le poète Léon-Paul Fargue, le peintre Francis Jourdain et le journaliste Régis Gignoux, loue une maison à Carnetin près de Lagny, sur la Marne, pour y passer les fins de semaine. Croquignole (Fasquelle) rate le Goncourt. Pense à un livre sur son père, qui avait connu la misère pendant son enfance.réticences de l’intéressé. |
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1908 Admire avec lucidité le personnage millionnaire (et poète) Barnabooth, de Larbaud. Giraudoux le fait entrer au Matin, quotidien à gros tirage. Entre septembre 1908 et septembre 1909 il y publiera 49 contes de grande qualité. “Sur les maladies” paraît dans le tout premier numéro de la Nouvelle Revue Française en novembre. |
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1909 Met de côté le livre sur son père (Charles Blanchard) pour un projet parisien qui reste mystérieux. La mort de sa maîtresse Milie et un nouvel amour, pour l’épouse d’un ami peintre, troublent sa paix intérieure. Sa santé chancelle aussi. Prépare un recueil de ses propres contes, cherche un éditeur pour le premier livre de Marguerite Audoux. Donne un fragment de Charles Blanchard à La NRF pour janvier 1910. Sa dernière maladie surprend tous ses amis : une fièvre tourne à la typhoïde puis à la méningite. Il meurt le 21 décembre, et sa mère l’emmène à Cérilly, où il repose, dans l’ancien cimetière, veillé par un admirable buste de Bourdelle. Sa maison natale est devenue un musée |
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Grâce au dévouement de Gide, une suite de volumes posthumes mettront presque tout son oeuvre devant le public : Dans la petite ville (contes) chez Fasquelle (1910), puis, chez Gallimard, La Mère et l’Enfant, Lettres de jeunesse (1911), Charles Blanchard (1913), Les Contes du Matin (1916), La Bonne Madeleine et la Pauvre Marie (1917); Chroniques du Canard Sauvage (1923), Lettres à sa mère (1928); et chez Emile-Paul Lettres à un Lycéen (i.e. Jean Giraudoux, 1927).
Et voir : Oeuvres Complètes illustrées par J. Poinson, en 5 volumes, avec une étude de David Roe, Ipomée, Moulins, 1986. Ailleurs, on trouve La Mère et l’Enfant avec Le Père Perdrix en Folio, Bubu chez Grasset et en Garnier-Flammarion, tous Les Contes du Matin réunis sous ce titre en un volume chez Max Chaleil (2000, épuisé depuis peu), la plupart des autres titres chez leurs premiers éditeurs - et ailleurs, notamment à la Part Commune, Rennes.
L’Association des Amis de Ch.-L. Philippe, créée en 1935, existe pour promouvoir son oeuvre. Elle publie un Bulletin annuel avec inédits, correspondances, textes retrouvés, études biographiques et littéraires. Trésorier : D. Gulon, La Tour, 03350 Cérilly. David Roe, septembre 2007 |
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