Charles-Louis Philippe (Cérilly 1874 - Paris 1909)
Résumé bio-bibliographique (Ph. ROE)
suite
1898 La Bonne Madeleine et la Pauvre Marie (Bibliothèque artistique et littéraire)  : deux jeunes filles de Cérilly. Commence, sous une forme lyrique, le récit de son enfance, sa jeunesse et la passion maternelle (premier titre du livre). Aventure avec une jeune prostituée, qui lui donne l’idée d’un roman du trottoir parisien. Correspond avec Jammes, Gide, Giraudoux. Grande amitié avec un collègue Lucien Jean.
1899   L ’Enclos disparu, il donne son temps libre à ses romans. Se rapproche de Gide et son cercle (Correspondance Gide-Philippe-famille Philippe, Lyon, 1995.). S’installe sur l’Ile-Saint-Louis.
"La maison du Centaure", Philippe habita au 1° étage, 2 vastes pièces face à la Seine et aux arbres qui lui "rappelaient ceux de la forêt de Tronçais" (Chroniques du Canard Sauvage)
1900 Publie La Mère et l’enfant à ses frais (Ed. de la Plume) : seulement quatre chapitres des neuf qui composent le manuscrit. Connaît un vrai succès d’estime qui lui amène de nouveaux amis, Chanvin, Iehl, Marguerite Audoux. Découvre Nietzsche. Premier grand amour, avec Marie, la maîtresse d’un ancien camarade. Commence un roman de la petite ville, Le Père Perdrix.
1901 Bubu de Montparnasse (Ed. de la Revue blanche) est très bien reçu. “Faits divers” dans La Revue Blanche et la revue du groupe de Gide L’Ermitage. Le grand amour ayant tourné mal - Marie est menteuse - il commence une amitié amoureuse avec une veuve alsacienne, Mme Mackenty
Illustration de Bubu
1902 Publie Le Père Perdrix à la fin de l’année. Commence un roman parisien inspiré par la liaison avec Marie. Maurice Barrès l’aide à trouver un emploi moins contraignant, mesurer les étalages du 7e arrondissement.
Illustration du père Perdrix
1903  Publie 29 chroniques d’actualité dans l’hebdomadaire satirique illustré     Le Canard Sauvage. Pressenti pour le premier Prix Goncourt, qui va à Force Ennemie  de J.-A Nau.